L'ARF/FDS est en deuil de Marc Wehrlin
Marc Wehrlin est décédé à l'âge de 73 ans. Il était un défenseur dans le meilleur sens du terme.
Marc Wehrlin était de ceux qui savaient jouer les médiateurs dans le milieu du cinéma, car il était toujours disponible et prêt à écouter, afin de tenir compte des différents intérêts de la branche cinématographique et de la complexité de l'affaire. L'avocat bernois s'est engagé très tôt pour le droit du cinéma, pour la création de la société de droits d'auteur Suissimage, qu'il a présidée dès 1981, mais aussi pour la fondation trigon-film et pour une nouvelle loi sur le cinéma adaptée à notre époque. En 1995, il a pris la tête de la section cinéma de l'Office fédéral de la culture, pour lequel il a été directeur suppléant de 2004 à 2008.
En 2010, à la demande de l'ARF et des associations de producteurs, le conseiller fédéral Burkhalter a nommé Marc Wehrlin "facilitateur" afin de rétablir la relation de confiance entre la branche cinématographique et l'Office fédéral de la culture, qui avait beaucoup souffert au cours des années précédentes. Plus encore, pour ouvrir une nouvelle ère de compréhension et de collaboration constructive. Pour cette tâche, seul Marc Wehrlin entrait en ligne de compte, lui qui a su, avec perspicacité et humour, regarder en arrière mais aussi en avant et unifier la branche. Les nouvelles dispositions relatives à l'encouragement du cinéma, créées avec différents représentants de la branche, sont en partie encore en vigueur aujourd'hui.
Marc Wehrlin a souvent été un conseiller attentif de l'ARF/FDS, toujours intéressé et soucieux de trouver des solutions, et ce pas seulement pour les questions de droits d'auteur. Nous lui en sommes très reconnaissants, mais aussi pour son attitude fondamentale, impressionnante et gagnante, tant sur le plan éthique qu'humain, dont il ne s'est jamais départi. Le vide qu'il laisse derrière lui témoigne à la fois de son importance et de l'ampleur de son action. Nous tenons à exprimer ici à ses proches nos sincères condoléances et notre grande tristesse.